Rééducation
On parle de fracture de l’orteil ou du doigt de pied, lorsqu’un des orteils du pied est cassé. Les fractures des orteils sont très fréquentes, en particulier chez les sportifs. En l’absence de déplacement, le traitement n’est pas spécifique (GREC), ce type de lésion doit être traité par la syndactylisation avec un ou deux orteils sains pendant une quinzaine de jours, associée à un traitement antalgique et anti-inflammatoire.
Le pied humain est constitué d’environ 26 os. Bien que le pied soit capable de résister à une force considérable, les blessures y sont fréquentes, en particulier chez les enfants, et peuvent parfois entraîner des fractures osseuses.
Les fractures des orteils se produisent généralement à la suite d’un choc frontal, comme un coup de pied ou par écrasement (comme la chute d’un objet lourd).
La fracture d’un doigt de pied se caractérise avant tout par la douleur qu’elle génère. En fonction de la localisation de la fracture, le patient pourra même avoir des difficultés à poser le pied au sol pour marcher. Généralement, la fracture de l’orteil est associée à un œdème, voire à un hématome. La peau revêt alors une teinte rougeâtre à violacée.
La fracture du gros orteil est la plus couramment diagnostiquée. Il faut dire que c’est ce doigt de pied qui est le plus proéminent et, par conséquent, le plus exposé aux chocs éventuels. Le médecin doit procéder à un interrogatoire (degré de douleur, circonstances de la blessure…), à une batterie d’examens et vous prescrire un bilan imagerie afin d’évaluer la gravité de la fracture.
Des radiographies sous plusieurs angles sont généralement nécessaires pour diagnostiquer les fractures des orteils. Les résultats de la radiographie aident à poser définitivement un diagnostic et à recommander un traitement adéquat.
Parfois, une tomodensitométrie (TDM) ou un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont préconisés.
Le traitement dépend de l’os fracturé et du type de fracture, mais il consiste généralement à la mise en place d’une attelle ou à l’utilisation d’une chaussure ou botte conçue spécialement conçue pour protéger le pied.
L’immobilisation de l’orteil fracturé est relativement difficile puisque celui-ci ne peut pas être plâtré. Dans la plupart des cas, le praticien positionne un bandage adhésif de manière à utiliser comme tuteur le doigt de pied voisin à celui qui est fracturé.
En cas de fracture du gros orteil, la personne ne doit pas s’appuyer sur le pied touché et doit porter une chaussure conçue spécialement pour les personnes ayant fait l’objet d’une chirurgie orthopédique. Ces chaussures sont ouvertes au niveau des orteils et équipées de fermetures Velcro et d’une semelle rigide. Plusieurs consultations de suivi sont normalement programmées avec le chirurgien orthopédique.
Parallèlement, des médicaments antalgiques seront prescrits pour soulager la douleur générée par l’inflammation. Si la marche s’avère trop douloureuse, l’utilisation de béquilles est parfois préconisée.
Une kinésithérapie est souvent requise. Elle se compose d’exercices spécifiques visant à améliorer la souplesse et le mouvement du pied affecté et à renforcer les muscles de soutien.
Le gros orteil et les petits orteils vont évoluer de manière différente par rapport à la raideur. La rééducation du pied doit être différente en fonction des articulations :
Objectifs et moyens de la rééducation :
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