Esthétique en kinésithérapie
Etymologiquement et dans le langage médical, une rachialgie désigne une douleur au niveau du rachis, c’est-à-dire de la colonne vertébrale ; ces douleurs sont fréquentes, et peuvent être causées par un certain nombre de pathologies. Dans la plupart des cas, ce sont des maux bénins qui peuvent être traités facilement ; le problème se pose lorsque la rachialgie devient chronique.On distingue différents types de rachialgie en fonction de leur localisation sur la colonne vertébrale ; chaque type nécessite un traitement adapté.
Une rachialgie peut être définie comme un mal de dos ; plus précisément, c’est une douleur qui se manifeste au niveau de la colonne vertébrale. Ce terme ne désigne donc pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme (ou un ensemble de symptômes) dont les causes sont potentiellement variées.
En général, on distingue trois types de rachialgies
Les deux premiers types de douleurs ont une origine rachidienne ou intrarachidienne, ce qui signifie qu’il s’agit bien d’un problème lié à la colonne vertébrale. Quant aux douleurs projetées, elles sont ressenties au niveau de la colonne vertébrale mais ont une autre origine : en général, c’est un organe voisin qui est responsable du symptôme. Lorsque l’origine de la rachialgie ne vient pas de la colonne vertébrale elle-même, des examens médicaux sont généralement requis.
Le plus souvent, les personnes qui se plaignent de maux de dos n’ont pas mal sur l’ensemble de la colonne vertébrale, mais sur une zone précise : en bas, au milieu ou en haut, au niveau du cou. En fonction de la zone concernée, les causes de la douleur et le traitement requis peuvent varier.
La lombalgie est la forme la plus fréquente de rachialgie. En général, quand une personne se plaint de “mal au dos”, elle entend par là des douleurs dans le bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires. La lombalgie peut être aiguë (apparue soudainement à la suite d’un traumatisme ou d’un faux mouvement), ou chronique, lorsqu’elle dure depuis au moins 3 mois. En plus du mal de dos, qui peut être localisé ou diffus, la lombalgie peut s’accompagner d’une sensation de blocage, d’une difficulté à effectuer certains mouvements, voire de douleurs au niveau de la fesse et de la cuisse.
On estime qu’entre deux tiers et trois quarts de la population française adulte a déjà connu un épisode de lombalgie au cours de sa vie ; c’est dire à quel point cette problématique est fréquente ! Fort heureusement, dans 9 cas sur 10, la douleur disparaît spontanément, sans intervention médicale.
La lombalgie chronique est la forme la plus problématique. En effet, elle nécessite une prise en charge à long terme, pour améliorer les capacités fonctionnelles des personnes, et permettre leur réinsertion sociale et professionnelle. Comme l’exercice physique fait partie des premiers traitements indiqués en cas de lombalgie, la kinésithérapie est d’une aide précieuse pour les patients. Parfois, lorsque les douleurs sont particulièrement fortes, les médecins peuvent prescrire des antalgiques ou des anti-inflammatoires.
Moins commune que la lombalgie, la dorsalgie désigne une douleur au niveau des vertèbres dorsales, entre les lombaires et les cervicales ; concrètement, il s’agit de la partie centrale du dos, délimitée par le bas du cou et le haut de la taille.
La dorsalgie est dite inflammatoire lorsque la douleur se manifeste en soirée et dans la nuit, et mécanique lorsqu’elle se produit en journée, en conséquence d’une activité.
Là encore, l’exercice physique est important pour soulager les douleurs sur le long terme, même si ce n’est pas la première chose à laquelle on pense quand on a mal au dos. En cas de dorsalgie chronique, des séances de rééducation sont souvent indiquées, pour diminuer les douleurs en renforçant et relaxant les muscles. Des médicaments peuvent être prescrits pour soulager les symptômes à plus court terme : antalgiques, anti-inflammatoires ou encore relaxants musculaires.
La cervicalgie, littéralement douleur au niveau des cervicales, est un mal courant. Ici, la douleur se manifeste au niveau du cou ; dans la plupart des cas, elle est due à un faux mouvement ou une mauvaise posture, et disparaît en quelques jours. Lorsque la cervicalgie devient chronique, une prise en charge est nécessaire.
On parle de cervicalgie chronique lorsque les douleurs sont présentes depuis au moins six mois ; il peut y avoir plusieurs causes à cela, la plus fréquente étant l’arthrose cervicale. Toutefois, de nombreuses personnes présentent une arthrose cervicale à la radiographie, mais ne ressentent aucune douleur.
Les médecins remarquent que la cervicalgie chronique concerne plus volontiers des personnes ayant un terrain anxieux ou stressé, ou des facteurs sociaux aggravants (tensions familiales, stress professionnel important, inquiétude liée à leur état de santé…). Un accompagnement médical et paramédical est souvent nécessaire : la kinésithérapie, et si besoin la psychothérapie, sont d’une aide précieuse.
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