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L’arthrose est une atteinte articulaire douloureuse, qui correspond à la dégradation des cartilages. Sa prévalence est particulièrement forte après 65 ans ; en effet, elle touche environ 65% des français dans cette tranche d’âge ! Pourtant, les personnes plus jeunes ne sont pas non plus à l’abri de l’arthrose ; celle-ci peut être favorisée par une pratique sportive excessive, le surpoids, et d’autres facteurs. Comment savoir si l’on a de l’arthrose ? Quels sont les symptômes et les facteurs de risque à surveiller ?
On peut globalement distinguer deux types de douleurs à l’avant-bras : celles qui viennent de l’avant-bras lui-même, et celles qui ont une cause extérieure, liée à une autre zone ou fonction corporelle.
L’avant-bras peut être le siège d’un certain nombre de blessures, causées par des traumatismes plus ou moins importants. Les blessures de l’avant-bras les plus fréquentes sont :
Dans cette zone du corps, la tendinite la plus fréquente est l’épicondylite, qui correspond à l’inflammation d’un des tendons du coude. Cette pathologie, fréquente chez les joueurs de tennis et dans certains métiers manuels, se manifeste par des douleurs au niveau du coude et de l’avant-bras. Les mouvements de l’avant-bras s’en trouvent limités.
Parmi les autres causes de douleur, on trouve aussi :
L’arthrose et l’arthrite touchent les articulations, mais peuvent avoir des conséquences sur la mobilité de l’avant-bras.
Une douleur au niveau de l’avant-bras peut aussi signaler :
Ce dernier cas constitue une urgence médicale. On reconnaît les douleurs d’origine cardiaque et pulmonaire à ce qu’elles sont soudaines, généralement intenses, et s’accompagnent d’un essoufflement et d’une douleur à la poitrine. Si c’est le cœur qui est en cause, la douleur sera ressentie dans le bras et l’avant-bras gauche.
Les accidents qui se soldent par une fracture de l’avant-bras peuvent concerner différents profils de patients. En général, il s’agit :
Les accidents de la voie publique, ou les traumatismes sportifs, font partie des causes les plus fréquentes de fracture du radius et de l’ulna.
Quant à l’épicondylite, elle touche les personnes qui soumettent leur coude, leur avant-bras et leur poignet à des mouvements répétitifs et prolongés, dans le cadre d’une activité sportive, professionnelle ou de loisirs. Il s’agit donc de personnes actives, comme par exemple :
Au tennis, les douleurs de l’avant-bras sont fréquentes ! On estime que l’épicondylite concerne environ 50% des joueurs au cours de leur vie. Contrairement à une idée reçue, les débutants sont plus à risque que les tennismen confirmés ou professionnels. En effet, la tendinite du coude est favorisée par des paramètres comme un mauvais choix de raquette (diamètre du manche, tension du cordage), ou un geste technique mal maîtrisé.
Si vous avez mal à l’avant-bras, et que la douleur ne s’estompe pas au bout de quelques jours, la meilleure chose à faire est de consulter votre médecin. Si vous constatez des signes de trouble cardiaque ou pulmonaire (douleur soudaine dans l’ensemble du bras, essoufflement, douleur à la poitrine), la consultation doit avoir lieu en urgence !
De même, si la douleur fait suite à un traumatisme, il s’agit probablement d’une fracture : un médecin doit être contacté au plus vite.
Dans la majorité des cas, les fractures de l’avant-bras nécessitent un traitement chirurgical ; en effet, la chirurgie est le seul moyen de corriger le déplacement osseux. L’opération pratiquée est une ostéosynthèse, un geste qui consiste à fixer l’os grâce à des plaques vissées ou un enclouage. Il faut ensuite compter environ 2 mois de consolidation.
Après ce type d’opération, la rééducation de l’avant-bras est indispensable. Elle permet aux patients de récupérer une bonne mobilité de l’avant-bras, de prévenir les complications, et de retrouver leur autonomie au quotidien.
Dans certains cas précis, la chirurgie n’est pas nécessaire :
On opte alors pour un traitement orthopédique : l’avant-bras est immobilisé grâce à un plâtre, des attelles ou une résine. Là encore, une rééducation est souvent nécessaire pour lutter contre certains effets de l’immobilisation.
La majorité des autres causes de douleur (épicondylite, arthrose, douleurs musculaires) se traitent par la mise au repos de l’avant-bras, des médicaments contre la douleur, et des séances de kinésithérapie si besoin.
Les antalgiques et anti-inflammatoires sont indiqués pour le traitement des douleurs ponctuelles, ou des crises douloureuses. Il faut éviter d’en consommer de manière excessive ou prolongée.
La kinésithérapie donne d’excellents résultats pour le traitement de l’épicondylite, à la fois pour soulager les douleurs, et pour identifier et corriger les problèmes de fond. Cela est possible en associant :
Ces techniques sont bien sûr complétées par des conseils sur l’équipement sportif, l’hygiène sportive et la posture. La kinésithérapie est également très pertinente pour la gestion des douleurs liées à l’arthrose.
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