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Commotion cérébrale
Une commotion cérébrale désigne un traumatisme reçu au niveau de la tête, suite à un coup ou à une chute. Il s’agit d’un impact important, le cerveau bouge littéralement à l’intérieur du crâne, ce qui n’est pas sans conséquence.
Généralités
Parfois appelée traumatisme crânien léger, une commotion cérébrale désigne un traumatisme reçu au niveau de la tête, suite par exemple à un coup ou à une chute. Il s’agit d’un impact important, qui se traduit par une collision entre le cerveau et la boîte crânienne : le cerveau bouge littéralement à l’intérieur du crâne, ce qui n’est pas sans conséquence. Malheureusement, ce genre de traumatisme n’est pas rare, surtout dans le monde du sport. Les personnes qui pratiquent un sport de contact, comme le football, le rugby ou encore le hockey, sont particulièrement exposées.
Quelques chiffres et faits importants sur les commotions cérébrales :
- Les traumatismes crâniens légers sont généralement liées à des activités sportives ou récréatives
- Ils sont particulièrement fréquents au rugby, d’où le fait que les fédérations publient des chiffres sur les commotions cérébrales après les compétitions, avec un encadrement médical renforcé
- D’après certaines études, les enfants et les adolescents pratiquant une activité sportive sont plus touchés que les adultes
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Quelles sont les causes d’une commotion cérébrale ?
On parle de commotion cérébrale lorsqu’un impact direct ou indirect se produit au niveau de la tête, provoquant une “secousse” ayant pour conséquences des perturbations du fonctionnement du cerveau. Cela peut venir :
- D’un coup direct à la tête
- D’un choc au niveau du visage ou du cou
- Mais aussi d’un impact sur n’importe quelle autre partie du corps, dont la force est transmise au niveau du cerveau et de la boîte crânienne
Comme expliqué plus haut, le sport est le plus grand pourvoyeur de ce genre de traumatismes ; les accidents de la route sont un autre contexte d’apparition fréquent.
Quels sont les symptômes d’une commotion cérébrale ?
Vous avez subi un choc responsable d’une commotion cérébrale ? Selon l’importance du traumatisme, le spectre des symptômes possibles est large, pouvant aller de l’absence de symptôme perceptible à une perte de conscience.
Dans tous les cas, on distingue les signes immédiats, qui apparaissent juste après le traumatisme, des autres symptômes qui se manifestent dans les quelques heures ou jours suivant l’accident.
Les symptômes immédiats les plus fréquents sont :
- Une confusion mentale et une désorientation
- Des maux de tête
- Un étourdissement
- Des bourdonnements d’oreille
- Éventuellement une perte de mémoire
Typiquement, juste après l’incident, la personne peut ne pas savoir où elle se trouve, ni se rappeler la date du jour.
Dans les heures et les jours qui suivent, d’autres manifestations peuvent apparaître. Notamment :
- Des troubles cognitifs (problèmes de mémoire et de concentration)
- Des modifications du rythme de sommeil et de l’humeur
- Des troubles de l’équilibre
- Une hypersensibilité au bruit et/ou à la lumière
Généralement, ces symptômes se résorbent spontanément sous sept à dix jours, mais il arrive que des séquelles persistent.
Comment se déroule la rééducation après une commotion cérébrale ?
Les conséquences d’une commotion cérébrale ou d’un traumatisme crânien sont nombreuses, et parfois invalidantes. La plupart des patients éprouvent des troubles de l’équilibre et de la coordination, y compris en position assise ou allongée. Cela peut s’accompagner d’une perte de force musculaire et de difficultés à effectuer certains mouvements, mais aussi de céphalées persistantes.
Pour tous ces symptômes, la kinésithérapie fait partie des options thérapeutiques les plus pertinentes ! Lorsqu’un tel accident se produit, les sportifs professionnels, en particulier les rugbymen, se font accompagner par un kiné du sport, spécialiste de tous les traumatismes sportifs. Celui-ci établit un programme de réentraînement qui doit permettre un retour graduel à l’activité, sans danger pour le joueur. Les traumatismes crâniens doivent absolument être pris au sérieux ; le rôle du kinésithérapeute est aussi de repérer les “drapeaux rouges” (signes de gravité) pour rediriger le sportif vers un médecin si nécessaire.
La rééducation se fait progressivement : après une phase initiale de repos, qui dure quelques jours le temps que les symptômes disparaissent, le programme commence par des exercices doux, de type vélo ou marche, sans musculation. Ensuite, le sportif ajoute progressivement des mouvements, et recommence notamment à courir. Arrive ensuite une phase d’entraînement sans contact, avec reprise progressive de la musculation. Puis, sur validation du médecin, le retour à l’entraînement classique peut se faire. En l’absence de complications ou de problèmes annexes, cette réadaptation dure entre 7 et 10 jours.
Pour aller plus loin…
Quels sont les traitements médicaux d’une commotion cérébrale ?
La première mesure à prendre après une commotion cérébrale est le repos complet de la personne ; en effet, seul un repos à la fois physique et psychique permet de reposer le cerveau. Toutefois, ce repos ne doit pas s’éterniser, l’idée étant de reprendre progressivement ses activités quotidiennes après quelques jours de pause au maximum.
La consultation médicale n’est pas indispensable, mais en cas de doute, mieux vaut quand même prendre rendez-vous chez un professionnel de santé. Après un choc sur la tête, les symptômes suivants sont considérés comme des signaux d’alerte, et doivent vous pousser à consulter en urgence :
- Vomissements
- Convulsions des bras ou des jambes
- Troubles de la mémoire importants (impossibilité de reconnaître une personne ou un lieu familier)
- Altérations du comportement
- Douleur au cou ou céphalées qui s’aggravent
- Difficultés d’élocution
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