Traumatologie : fracture, entorse, luxation...
Située sur la face antérieure du genou, la rotule fait partie intégrante du système extenseur du genou. Elle assure ainsi la continuité entre le muscle quadriceps et le tendon rotulien. La fracture de la rotule, ou de la patella, survient généralement lors d’un choc direct ou d’une chute sur le genou. Le traitement est orthopédique ou chirurgical, suivi d’une période plus ou moins longue de rééducation.
La rotule (du latin rotula, petite roue), également nommée patella, est un os sésamoïde plat situé dans la partie antérieure du genou, et qui possède une forme triangulaire dont la base est orientée vers le haut. La patella possède deux faces, la face antérieure cutanée, ainsi que la face postérieure recouverte de cartilages et formant une articulation avec le fémur.
La rotule a un rôle important dans l’articulation du genou, tout d’abord celui de protection de l’avant de l’articulation du genou. Elle a également un rôle de stabilité. En effet, l’insertion de la rotule lui permet d’agir sur la stabilité du genou, lors des différents mouvements effectués par ce dernier. Enfin, la patella, et plus particulièrement l’articulation fémoro-patellaire, joue un rôle essentiel dans les mouvements de flexion et d’extension du genou.
Survenant fréquemment chez l’adulte, les fractures de la rotule sont le plus souvent dues à un choc direct sur le genou et sont relativement rares (1% des fractures). Il en existe de différents types :
De plus, une fracture de la patella peut n’impliquer qu’une seule région : son sommet, sa partie inférieure, ou son centre et le trait de fracture, qui peut tout aussi bien être vertical qu’horizontal.
En cas de fracture de la patella, les signes cliniques sont la douleur, l’impossibilité de mobiliser le genou et le gonflement du genou dû au saignement dans l’articulation. En effet, la fracture entraîne une perte variable de l’extension de la jambe pouvant aller jusqu’à une incapacité de marcher.
Un examen clinique est alors réalisé pour identifier les mouvements douloureux et la cause de la douleur. L’interrogatoire constitue le temps clé de cet examen. Bien mené, il apporte des renseignements fondamentaux sur l’importance et la localisation des lésions. Il présente l’avantage sur l’examen physique d’avoir la même valeur sémiologique qu’elle que soit l’expérience du praticien. Il fait notamment préciser les antécédents traumatiques et les circonstances de l’accident. La conduite de l’examen physique dépend de l’état local du genou traumatisé.
Les fractures de la patella sont généralement visibles sur les radiographies standards (face, profil) comme des lignes hypodenses (donc de couleur sombre). Un cliché à rayon horizontal peut démontrer la présence d’un niveau liquidien (lipohémarthrose).
Le scanner (tomodensitométrie) détecte très bien les fractures et est d’autant plus utile dans les fractures complexes car il permet d’obtenir des reconstructions coronales et sagittales. Enfin, en plus de mettre en évidence les fractures, l’IRM détecte les lésions ligamentaires ou méniscales.
En fonction du diagnostic, différents médicaments peuvent être prescrits pour réguler ou renforcer le tissu osseux ou diminuer les douleurs et inflammations.
L’indication du traitement orthopédique de la fracture de genou est l’absence de déplacement et la stabilité de la fracture.
Le traitement consiste généralement en une contention par une orthèse de genou pendant trois semaines avant de débuter la rééducation. L’appui est en général autorisé d’emblée. Des radiographies de contrôle sont réalisées de manière régulière pour s’assurer de l’absence de déplacement secondaire et de la consolidation de la fracture.
La nécessité d’un traitement chirurgical est dictée par l’importance du déplacement des fragments. Lorsque la fracture de rotule est déplacée et comminutive, elle oblige alors à un traitement chirurgical par ostéosynthèse.
L’incision se fait en regard de la rotule de façon à la visualiser en totalité.
Le chirurgien réduit la fracture, pose plusieurs broches puis réalise un cerclage pour stabiliser le tout. Après consolidation, l’attelle est enlevée et la rééducation pour retrouver la mobilité du genou est débutée.
A la suite du traitement orthopédique ou chirurgical, des thérapies physiques, à travers des programmes d’exercices spécifiques, sont le plus souvent prescrits telles que la kinésithérapie ou encore la physiothérapie.
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